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20 janvier 2020

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Inelec a reçu le certificat Empli’tude lors d’une cérémonie officielle au château de la Verrerie. Porté par l’association Agire, le label valorise les bonnes pratiques de l’entreprise en lien avec les valeurs de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE). Rencontre avec le gérant.

Inelec est la première entreprise du bâtiment à obtenir la labellisation Empl’itude, qui valorise les bonnes pratiques de l’entreprise en lien avec les valeurs de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE). Éric Pierron est le fondateur et gérant de cette entreprise creusotine spécialisée en électricité industrielle et en interventions chez les particuliers, depuis septembre 1993. Et si Inelec a décroché ce label porté par l’association Agire, c’est en grande partie grâce à son travail dans la formation.

Cinq à dix stagiaires par an

Après avoir étudié l’électronique, Eric Pierron travaille dans l’informatique bancaire sur toute la France puis crée son entreprise, une fois de retour dans sa ville natale. Entouré de cinq à dix employés, il mesure toute la difficulté pour trouver de bons profils. Ses mandats d’administrateur liés à la formation dans différentes instances et sa vice-présidence à la Fédération française du bâtiment de Saône-et-Loire lui ouvrent cependant des portes. « Il est important de récupérer des profils, mettre des formations en face et les intégrer dans les entreprises », appuie le gérant.

L’entreprise accueille également entre cinq et dix stagiaires chaque année, du poste de secrétariat à ceux sur les chantiers, de la découverte d’entreprise à la licence en passant par les CAP, IUT, bac pro… Un apprenti est par ailleurs sorti major de promotion. Ainsi, Nicolas, passionné de domotique et fils du patron, a validé une licence professionnelle en alternance. L’accueil des stagiaires permet à Éric Pierron de leur transmettre une nouvelle image du métier, qu’il estime maintenant plus moderne, moins pénible et rémunéré par des salaires attractifs. « Tous les chantiers se terminent avec le portable ou le téléphone pour des paramétrages », atteste l’expert.

« Renforcer l’image positive des entreprises locales »

Assurer la formation de son personnel (habilitation électrique, permis nacelle, montage, démontage d’échafaudage) est un autre axe qui lui a permis d’accéder à la labellisation et qui ouvre à Inelec les portes des grandes entreprises. Sauveteur secouriste du travail est ainsi la prochaine formation dont ses employés profiteront. « Je l’ai suivie et je pense que tout le monde devrait se former », insiste le gérant, félicité par Agire pour son implication en faveur de l’emploi et de l’insertion sur le territoire. « Nous sommes ravis de labelliser l’entreprise Inelec. Empl’itude permettra de renforcer l’image positive des entreprises locales du bâtiment », a détaillé, lors de la cérémonie de labellisation au château de la Verrerie au Creusot, Maryne Maillot-Daventure, chargée de mission.

« Trouver de la main-d’œuvre est très difficile »

Eric Pierron reconnaît que la gestion d’une entreprise s’avère d’une grande complexité, avec les créations de nouvelles normes, les lois de finances, la sortie il y a un an du règlement général sur la protection des données (RGPD), etc. Affilié à la Fédération française du bâtiment de Saône-et-Loire, où il occupe le poste de vice-président, il trouve de nombreuses réponses auprès de ce syndicat patronal et peut rencontrer d’autres chefs d’entreprise dans d’autres corps de métiers. Il représente donc un interlocuteur précieux.

Trouver les bons profils est une autre problématique rencontrée par le gérant. Les partenaires Agire ou Ariq BTP lui servent de lien dans la présentation de stagiaires, pour permettre la découverte du métier puis la mise en place de formations. Depuis 2016, l’entrepreneur a intégré le CMBC – Creusot Montceau Business Club (infos et renseignements sur https://www.cmbc71.fr/). La quarantaine de chefs d’entreprise vise à créer une synergie sur la Communauté urbaine Le Creusot-Montceau-les-Mines. Tous les 15 jours, les membres se réunissent pour échanger sur les problèmes communs rencontrés. « Trouver de la main-d’œuvre est très difficile. J’ai notamment été confronté à des personnes qui s’engagent dans une formation et ne la terminent pas », conclut Eric Pierron, persuadé que le label Empl’itude va lui apporter des ouvertures.

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